Trop de substances se retrouvent dans l’eau et risquent de nuire à la santé. C’est notamment le cas des médicaments et de leurs métabolites, qui peuvent avoir différents effets sur notre organisme. Une attention particulière doit être portée aux antibiotiques et donc au risque d’antibiorésistance. De plus en plus de recherches sont menées pour étudier toutes les substances auxquelles les humains et les animaux sont exposés (les spécialistes parlent d’exposome). Y compris lors de la réutilisation – à usage professionnel – des eaux usées traitées.
Avec :
- Hélène Fenet, professeure de Santé Publique et Environnement, – Université Montpellier – Faculté des Sciences Pharmaceutiques et Biologiques
- Nicolas Roche, chargé de Mission Interdisciplinarité(s) AMU sur les ODD – Haut-Conseil à la Santé Publique (HCSP) – Vice-Président du Conseil Scientifique et Technique de l’Institut Méditerranéen de l’Eau (IME)
- Eric Servat, directeur du Centre international UNESCO sur l’Eau ICIREWARD à Montpellier
En ouverture de la table ronde, on de?couvrira la plateforme expe?rimentale de Murviel-les-Montpellier a? travers un reportage re?alise? pour Futurapolis Sante?.
Situe?e a? 15 km de Montpellier, cette plateforme permet d’e?tudier la faisabilite? technique et d’e?valuer les impacts agronomiques, sanitaires et environnementaux d’une filie?re de re?utilisation des eaux use?es pour l’irrigation agricole, dans le but de re?duire la pression de pollution sur le milieu.
Avec :
- Nassim Ait-Mouheb, chercheur INRAE au laboratoire G-EAU de Montpellier
- Julie Mendret, maître de conférences à l’Université de Montpellier, au laboratoire IEM
En clo?ture de la table ronde : Pitch de l’e?quipe d’e?tudiants de Montpellier qui a gagne? le Water4Future International Hackathon en 2023. L’e?quipe laure?ate (Sciences et Techniques de l’Eau, 5e?me anne?e, Polytech’Montpellier) pre?sente leur projet « He?li’Eau, l’e?nergie qui coule 2 source ». Cette solution technologique fonctionne gra?ce au principe de transfert d’e?nergie par pompage : l’e?nergie re?cupe?re?e par des panneaux solaires anime une pompe qui permet de faire remonter l’eau sur le toit. La force gravitationnelle, avec la force de l’eau, entrai?ne ensuite une turbine qui permet de ge?ne?rer de l’e?lectricite? la nuit ou pendant les journe?es sans soleil.
Avec :
- Un membre de l’équipe “Les Vétérans” (STE5, Polytech’Montpellier)